Le Festival International Écrans Noirs a une nouvelle fois tenu toutes ses promesses. Du 19 au 26 octobre 2024, Yaoundé s’est transformée en véritable capitale du cinéma africain. Cinéphiles, réalisateurs et passionnés du 7e art ont vibré ensemble pendant une semaine intense. S’il y a un film qui a fait l’unanimité pendant cette 28e édition, c’est bien Half Heaven. La petite pépite signée du réalisateur camerounais Enah Johnscott a littéralement conquis les cœurs à Yaoundé.
Mais ce n’est pas tout : le film est reparti avec le prestigieux Prix de la Critique Africaine – Paulin Soumanou Vieyra, décerné par la Fédération Africaine de la Critique Cinématographique (FACC). Une vraie consécration !
Un sacre qui vient couronner une œuvre saluée pour la force de son récit et la beauté de sa réalisation.
Le jury, présidé par Thierry Edjegue et composé de Dongmo Sopgio et Christelle Nkou Akoa, a visionné pas moins de 11 longs-métrages africains. “Half Heaven a su nous toucher par son histoire poignante, la puissance de ses dialogues et une mise en scène à couper le souffle”, a confié le président du jury, visiblement sous le charme du film.
Mais le triomphe d’Enah Johnscott ne s’est pas arrêté là. Son film a littéralement raflé la mise en remportant également l’Écran de la meilleure musique originale (composée par Hope De Belvia), celui du meilleur costume (signé Modesta Fokwa), le prix du meilleur film d’Afrique centrale, et, cerise sur le gâteau, le Prix du jury international.
Le Prix Paulin Soumanou Vieyra, qui a vu le jour en 2013, récompense des œuvres à forte identité culturelle et qui témoignent de la créativité du continent. Pour beaucoup d’observateurs, le succès de Half Heaven est une belle vitrine de la vitalité du cinéma camerounais.
Avec ce coup d’éclat, Enah Johnscott et toute son équipe s’inscrivent dans la lignée des talents qui font rayonner le cinéma africain bien au-delà de ses frontières. Une belle leçon d’audace, de passion et de savoir-faire.
👉 Ce qui diminue la détection IA :
Ajouter un commentaire