Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) s’est retrouvé ce week-end à Yaoundé, plus précisément à Odza. L’ambiance ? Sérieuse, concentrée, mais avec un seul objectif en tête : se préparer pour la présidentielle d’octobre 2025.
Comme on pouvait s’y attendre, le gros sujet sur la table était la candidature de Maurice Kamto. Après discussions, le Conseil national a décidé de lui laisser une totale liberté. En clair, il pourra choisir : se présenter sous la bannière d’un parti qui compte un élu ou tenter sa chance comme candidat indépendant.
Maurice Kamto, lui, s’est voulu rassurant. Devant les militants venus de tout le pays (et même de la diaspora), il a rappelé que sa candidature ne pose aucun souci légal. “Je suis prêt. Seule une situation exceptionnelle pourrait m’empêcher d’y aller”, a-t-il glissé avec assurance.
Il a été clair : sa capacité juridique à concourir n’est pas remise en cause. Seule une situation exceptionnelle pourrait l’empêcher d’aller jusqu’au bout.
Cette précision n’était pas anodine. Depuis quelque temps, certaines interrogations circulaient. En effet, après avoir boycotté les municipales et législatives de 2020, le MRC ne compte actuellement aucun élu. Certains se demandaient donc si le parti pouvait légalement présenter un candidat. La loi électorale offre cependant des options, et Kamto a confirmé qu’il compte bien respecter toutes les conditions nécessaires pour se présenter.
Autre info majeure sortie de ce Conseil : le soutien officiel de l’Alliance politique pour le changement à la candidature de Maurice Kamto. Cette plateforme, composée de plusieurs partis d’opposition, veut jouer un rôle moteur dans la dynamique électorale de 2025. Un renfort de poids pour le MRC dans un contexte politique toujours très tendu.
Le Conseil a aussi validé le budget prévisionnel pour la campagne. Les finances et la logistique sont désormais au cœur des préoccupations. Un an avant l’échéance, le MRC montre qu’il veut jouer la carte de l’anticipation pour mener une campagne solide, malgré les contraintes.
On peut le dire : ce Conseil national est un vrai tournant pour le MRC. En donnant les pleins pouvoirs à Maurice Kamto sur sa stratégie de candidature, le parti montre qu’il entend bien contourner les éventuels blocages administratifs ou politiques.
La machine est lancée. L’opposition, elle aussi, se prépare. La présidentielle de 2025 s’annonce comme un défi énorme, mais aussi comme une opportunité de peser enfin plus lourd dans le jeu politique camerounais.
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